Extrait du Nord Littoral, édition du dimanche 26 avril 2009
Article de Tiphaine Riblier
Elles sont là, maîtresses des lieux. En scrutant patiemment la falaise, impossible de les rater. Les mouettes tridactyles s’y nichent par centaines. Au dernier comptage effectué par Philippe Dumont, Coquellois, et Céline Quatrelivre, 1 600 couples ont été enregistrés. Un record. « Les falaises du cap Blanc-Nez abritent la plus grande colonie française de mouettes tridactyles », s’enorgueillit Philippe Dumont.
Le passionné d’ornithologie aura passé une centaine d’heures, l’année dernière, à « relever et observer» les mouettes tridactyles qui peuplent les lieux. Mais aussi les fulmars boréals, les goélands argentés, les goélands bruns et les goélands marins. « C’est en voyant ces chiffres que nous nous sommes rendus compte que nous possédions la plus importante colonie de mouettes tridactyles de France, et ce depuis 2007 ! »
Une centaine d’heures pour comptabiliser les oiseaux.
Les heures d’observation et de relevés des oiseaux marins nicheurs dans les falaises du Blanc-Nez se sont avérées « compliquées », reconnaît le passionné. « Chaque espèce présente ici nécessite un passage à un moment différent. Le fulmar boréal, occupant 26 à 36 sites, nous a demandé trois passages différents pendant le mois de juin 2008… » Mais ces relevés ont permis à Philippe Dumont et Céline Quatrelivre de noter que les goélands argentés étaient au nombre de 1 000 couples environ.
Quant aux goélands bruns et marins, ils ne sont représentés que par un seul couple chacun.
« Cette année, nous allons participer au recensement national, d’après un programme lancé par le Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins, reprend Philippe Dumont. Ce programme s’étend sur 2009 et 2010, pour une valorisation des données de 2011 à 2012. »
Les falaises du Blanc-Nez sont une véritable mine d’or pour les amateurs d’ornithologie : « Voilà pourquoi je tenais à faire venir Jean-Yves Monnat, spécialiste depuis trente ans des mouettes tridactyles.
Historiquement, les grandes colonies se situent en Bretagne et en Normandie. Mais elles ont connu une forte diminution. Alors que les nôtres n’ont fait qu’évoluer dans le bon sens…, se plaît à répéter le Coquellois.
Les mouettes vivent en colonie, et tant que la reproduction se passe bien, tout va bien. Mais dès qu’un grain de sable vient se mettre dans l’engrenage, les colonies peuvent très vite diminuer…
Mais pour l’instant, je n’émets pas de craintes particulières pour le site du Blanc-
Nez. »
Les falaises du Blanc-nez, Philippe Dumont y « traîne depuis vingt ans ». C’est dire si ce Coquellois connaît et aime le cap.
Un lieu chargé de souvenirs : « C’est ici que ma fille a fait ses premiers pas. J’ai passé beaucoup de temps ici, c’est un lieu très important pour moi… »
Appartenant au Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais, ainsi qu’au Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins, Philippe Dumont est chargé du suivi des oiseaux marins nicheurs dans les falaises du cap Blanc-nez.
« C’est avec Céline Quatrelivre que nous répertorions chaque année les oiseaux qui viennent ici. Cela nous permet de voir les variations annuelles ». Les mouettes tridactyles côtoient les fulmars boréals et les goélands argentés, bruns et marins.
« Ma passion pour les oiseaux a commencé vers l’âge de treize ans, se souvient Philippe Dumont. Comme tous les enfants, vers sept-huit ans, j’aimais les dinosaures.
Ensuite, cela a été les animaux en général. Puis les oiseaux… »
Ce n’est pas pour des raisons professionnelles, mais bien par passion, que Philippe Dumont passe des heures entières à scruter les falaises et ses oiseaux marins.
« Je travaille dans la fonction publique, mais ce que je fais là, c’est vraiment mon métier de
Le passionné d’ornithologie aura passé une centaine d’heures, l’année dernière, à « relever et observer» les mouettes tridactyles qui peuplent les lieux. Mais aussi les fulmars boréals, les goélands argentés, les goélands bruns et les goélands marins. « C’est en voyant ces chiffres que nous nous sommes rendus compte que nous possédions la plus importante colonie de mouettes tridactyles de France, et ce depuis 2007 ! »
Une centaine d’heures pour comptabiliser les oiseaux.
Les heures d’observation et de relevés des oiseaux marins nicheurs dans les falaises du Blanc-Nez se sont avérées « compliquées », reconnaît le passionné. « Chaque espèce présente ici nécessite un passage à un moment différent. Le fulmar boréal, occupant 26 à 36 sites, nous a demandé trois passages différents pendant le mois de juin 2008… » Mais ces relevés ont permis à Philippe Dumont et Céline Quatrelivre de noter que les goélands argentés étaient au nombre de 1 000 couples environ.
Quant aux goélands bruns et marins, ils ne sont représentés que par un seul couple chacun.
« Cette année, nous allons participer au recensement national, d’après un programme lancé par le Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins, reprend Philippe Dumont. Ce programme s’étend sur 2009 et 2010, pour une valorisation des données de 2011 à 2012. »
Les falaises du Blanc-Nez sont une véritable mine d’or pour les amateurs d’ornithologie : « Voilà pourquoi je tenais à faire venir Jean-Yves Monnat, spécialiste depuis trente ans des mouettes tridactyles.
Historiquement, les grandes colonies se situent en Bretagne et en Normandie. Mais elles ont connu une forte diminution. Alors que les nôtres n’ont fait qu’évoluer dans le bon sens…, se plaît à répéter le Coquellois.
Les mouettes vivent en colonie, et tant que la reproduction se passe bien, tout va bien. Mais dès qu’un grain de sable vient se mettre dans l’engrenage, les colonies peuvent très vite diminuer…
Mais pour l’instant, je n’émets pas de craintes particulières pour le site du Blanc-
Nez. »
Les falaises du Blanc-nez, Philippe Dumont y « traîne depuis vingt ans ». C’est dire si ce Coquellois connaît et aime le cap.
Un lieu chargé de souvenirs : « C’est ici que ma fille a fait ses premiers pas. J’ai passé beaucoup de temps ici, c’est un lieu très important pour moi… »
Appartenant au Groupe ornithologique et naturaliste du Nord-Pas-de-Calais, ainsi qu’au Groupement d’intérêt scientifique oiseaux marins, Philippe Dumont est chargé du suivi des oiseaux marins nicheurs dans les falaises du cap Blanc-nez.
« C’est avec Céline Quatrelivre que nous répertorions chaque année les oiseaux qui viennent ici. Cela nous permet de voir les variations annuelles ». Les mouettes tridactyles côtoient les fulmars boréals et les goélands argentés, bruns et marins.
« Ma passion pour les oiseaux a commencé vers l’âge de treize ans, se souvient Philippe Dumont. Comme tous les enfants, vers sept-huit ans, j’aimais les dinosaures.
Ensuite, cela a été les animaux en général. Puis les oiseaux… »
Ce n’est pas pour des raisons professionnelles, mais bien par passion, que Philippe Dumont passe des heures entières à scruter les falaises et ses oiseaux marins.
« Je travaille dans la fonction publique, mais ce que je fais là, c’est vraiment mon métier de
cœur ».
1 600 couples de ces oiseaux marins ont été répertoriés dans les falaises du cap.
La plus grande colonie de mouettes tridactyles se niche au Blanc-Nez.
1 600 couples de ces oiseaux marins ont été répertoriés dans les falaises du cap.
La plus grande colonie de mouettes tridactyles se niche au Blanc-Nez.
Depuis 2007, un nombre très important de mouettes tridactyles est venu se nicher dans les falaises du Blanc-Nez, faisant de cette colonie la plus importante de France. Une colonie suivie de près par un Coquellois.
Philippe Dumont, Coquellois, étudie les oiseaux marins « Ce que je fais là, c’est mon métier de cœur ».
Un spécialiste des mouettes tridactyles en visite au Blanc-Nez Jean-Yves Monnat (au centre), originaire de Bretagne, est un grand spécialiste des mouettes tridactyles. Il s’est baladé récemment au pied du Blanc-nez pour observer les colonies d’oiseaux.
1 600 couples au Blanc-Nez
Philippe Dumont répertorie les oiseaux marins nicheurs dans les falaises du Blanc-Nez. Cinq espèces s’y retrouvent.
Philippe Dumont, Coquellois, étudie les oiseaux marins « Ce que je fais là, c’est mon métier de cœur ».
Un spécialiste des mouettes tridactyles en visite au Blanc-Nez Jean-Yves Monnat (au centre), originaire de Bretagne, est un grand spécialiste des mouettes tridactyles. Il s’est baladé récemment au pied du Blanc-nez pour observer les colonies d’oiseaux.
1 600 couples au Blanc-Nez
Philippe Dumont répertorie les oiseaux marins nicheurs dans les falaises du Blanc-Nez. Cinq espèces s’y retrouvent.
A la retraite depuis sept ans, Jean-Yves Monnat est, selon Philippe Dumont, « un grand spécialiste » des mouettes tridactyles. Professeur à la faculté de science de Brest, Jean-Yves Monnat était spécialisé dans l’écologie et la biologie animale et des populations. « Depuis 31 ans, mes recherches universitaires ont porté sur les mouettes tridactyles.»
Le temps de trois jours, l’expert a donc quitté ses falaises de la pointe du Raz, à l’extrême sud ouest du Finistère, pour venir observer les colonies de mouettes tridactyles du Blanc-Nez. « Ce qui m’intéresse, c’est l’individu mouette dans la société mouette. Ce qu’il apporte, etc.
L’intérêt d’étudier les mouettes, c’est qu’il y a beaucoup d’individus à la fois, et qu’ensuite, on y lit comme dans un livre ouvert. La mouette est un outil qui nous permet de répondre à des questions, qui nous permet de voir comment fonctionne la société d’animaux, explique le spécialiste Breton. Et ce que nous découvrons sur les mouettes tridactyles est transposable sur d’autres sociétés animales, y compris l’espèce humaine ! J’aurais pu m’intéresser aux abeilles, aux hommes, car ce qui m’intéresse, ce sont les mécanismes. Mais c’est vrai que l’on finit par s’attacher aux mouettes… »
Famille des Laridés
Taille : 38 à 40 cm
Envergure : 95 à 108 cm
Poids : 300 à 500 g
Longévité : 21 ans
Apparence : mouette marine de taille moyenne avec une silhouette rondelette et des courtes pattes.
Elle a un dos gris, une tête blanche et un dessous blanc.
Elle niche en colonies installées sur les corniches des grandes falaises rocheuses
Oiseau passant tout son temps en haute mer. Ne vient dans les falaises que pour se reproduire 1 600 couples ont été répertoriés sur les falaises du cap Blanc-Nez, soit la plus grande colonie de France.
Au total, 1 600 couples de mouettes tridactyles ont été recensés dans les falaises du Blanc-Nez.
Nous remercions tout particulièrement Tiphaine Riblier, journaliste du Nord Littoral de nous avoir accompagnés à l'occasion de cette sortie, mais aussi pour la qualité de son article.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire