Voici un article intitulé "un drone pour compter les goélands" publié dans le journal "Ouest France" (édition du 06 juin).
Un drone guidélois pour compter les goélands
Qu'ils soient argentés, bruns ou marins, combien de goélands habitent en ville ? C'est ce que la préfecture a demandé à Lorient. « Nous avions effectué un comptage, il y a neuf ans environ. Nous avions recensé 1 700 couples toutes espèces confondues. En renouvelant l'opération, dont nous attendons les résultats, on pourra savoir s'il y en a moins. En sachant que les goélands désertent de plus en plus les zones littorales, au profit des milieux urbains. Si l'on excepte les colonies bien constituées de Groix et de Belle-Ile », explique Daniel Crublet, le directeur du service d'hygiène et de santé de Lorient.
L'hélico fait des photos
Mais comment fait-on pour compter les goélands ? « Pour cette opération, nous avons eu le soutien des spécialistes de la société d'étude et de protection de la nature en Bretagne (SEPNB). Ils se sont postés sur les points les plus hauts de la ville. » Comme le silo à grains du port de commerce, la tour de la Découverte, le clocher de l'église Saint-Louis. Ils ont pris des photos des couples repérés. Ils ont également testé une autre technique. « La SEPNB a, en effet, essayé un drone. »
L'engin appartient à la société guidéloise AB Drone. Il ressemble à un hélicoptère en modèle réduit. Dans la nacelle est installé un appareil photo très performant. « Le drone peut voler jusqu'à 140 m de hauteur. Il est téléguidé du sol. Les clichés sont déclenchés d'une valise télécommandée. » Il n'a pas été utilisé pour tout le comptage. « Nous allons maintenant décrypter les images prises sur une petite zone de Lorient et voir si ce système est efficace », indique Bernard Cadiou de la SEPNB.
Les oeufs stérilisés
Les résultats vont également permettre à Lorient de savoir si les campagnes de stérilisation des oeufs de goélands, menées depuis plusieurs années, ont porté leurs fruits. L'opération 2 012 va s'achever à la fin de la semaine. Les techniciens travaillent en ce moment au centre-ville. À l'aide d'une nacelle, ils se hissent sur les toits des immeubles. Ils enduisent les oeufs dans les nids, avec un mélange d'huile et de formol. « Le goéland continue à couver l'oeuf, tout de même. » Mais le petit ne verra jamais le jour. Le goéland ne pond qu'une fois par saison. Il n'y a donc pas de risque de voir les nids se remplir à nouveau.
« Nous ne stérilisons que les oeufs des goélands argentés. C'est une espèce protégée. Nous travaillons donc avec une autorisation donnée par la préfecture du Morbihan. Elle a été reconduite pour les trois ans qui viennent. » Ces techniques de stérilisation adoptées dans de nombreuses villes, commencent à porter leurs fruits.« Au fil des années, nous avons fait l'inventaire des nids. Il y en avait 400, en 2002. Nous en sommes aujourd'hui à environ 280. » Les goélands s'éloignent progressivement des quartiers habités, pour aller nicher tranquilles plus près de la mer, aux ports de pêche et de commerce, par exemple.
Extrait du journal "Ouest France" Françoise ROSSI.
There seams to be a lot of sense in it. I hope it has good results. There are some species that are over-populating.
RépondreSupprimerHieno on peli.
RépondreSupprimerKyllä tällä onnistuu.
Tärinästä voi tulla ongelmia...!
Miten toiminee auto-tarkennus?
Nämä ovat varmaan ratkaistu.
Meillä kokeillaan saman suuntaista laitetta erämaassa tapahtuvaan etsintään.
Esimerkiksi petojen tappamien Porojen radiopankojen etsintään - myös kuvauksiin korkealta.
Eko
Suomi/Lapland/Kuusamo