12 juillet 2010

"En juillet, les goélands sont d'encombrants concitoyens..."



Voici un article concernant la problématique des goélands urbains à Calais publié dans le journal "La Voix du Nord".

"En juillet, les goélands sont d'encombrants concitoyens."

lundi 12.07.2010, 05:03 - La Voix du Nord

 La LPA, spécialisée dans le secours aux oiseaux marins, recueille  de nombreux jeunes goélands, tombés de leurs nids construits en ville.
Photo "La Voix du Nord"

"La LPA, spécialisée dans le secours aux oiseaux marins, recueille de nombreux jeunes goélands, tombés de leurs nids construits en ville."

"Affamés, excités, bruyants, blessés, agressifs... En ce mois de juillet, les goélands sont de bien encombrants concitoyens."

Calais@lavoixdunord.fr

"Les manuels d'ornithologie nous enseignent que les goélands sont des oiseaux marins. Ces manuels sont dépassés. À Calais comme dans les autres villes côtières, on sait bien que le goéland est aujourd'hui beaucoup plus à son aise sur les toits des immeubles qu'au creux des falaises, et que pour se nourrir, il préfère crever les poubelles que partir à la pêche."

" C'est comme ça, le goéland est un peu paresseux, soupire Jean-Michel Charpentier", de la LPA (ligue de protection des animaux).

"Il se rend compte qu'il est plus simple de guetter un sac poubelle laissé négligemment sur un trottoir, que de se fatiguer à aller pêcher en mer... » Comme si la pêche n'était plus inscrite dans les gênes des braves goélands. Braves ? Pas si sûr. En période de nidification (en gros, durant chaque mois de juillet), le goéland, en quête effrénée de nourriture, peut se montrer agressif. Mais pas dangereux : « Il ne faut pas exagérer, insiste Jean-Michel Charpentier. Je n'ai jamais entendu parler de personnes attaquées par des goélands. Ils peuvent faire des approches d'intimidation, en volant très près de votre tête. Mais bon, ce n'est pas Hitchcock ! » Depuis le début du mois, Jean-Michel Charpentier estime que six interventions sur dix de la LPA concernent les goélands. « De nombreuses personnes nous appellent parce qu'un goéland, ou plutôt un grand poussin, est tombé dans leur cour ou leur jardin. On intervient, car nous nous devons de venir en aide à ces oiseaux, c'est une espèce protégée ». Mais il faut s'armer d'un peu de patience. « Dans deux semaines, la période de nidification sera terminée. Et il faut accepter de vivre avec ces oiseaux, on est dans une ville côtière... » Jean-Michel Charpentier en appelle à l'indulgence de nos concitoyens, mais aussi à leur sens des responsabilités : « L'homme se plaint des goélands, mais s'ils sont là, c'est avant tout de sa faute : tant que nos concitoyens mettront leurs sac poubelle n'importe où sur le trottoir, tant qu'ils leur donneront à manger, les goélands seront là. » Car les campagnes de stérilisation des œufs, évoquées l'an dernier, ne seront pas mises en place avant un bout de temps. « C'est une pratique très lourde, dont les résultats ne se mesurent qu'au bout de plusieurs années, et dont l'efficacité reste limitée », précise Philippe Mignonet, adjoint à l'environnement. Bref, nous voilà condamnés à vivre avec les goélands... À moins de faire un effort de civisme, et ne pas inciter cette encombrante bête à plumes à venir s'installer en ville. " Extrait de "La Voix du Nord" édition du 12/07/2010

Nous avons laissé un petit message au sujet de cet article sur le forum de la "Voix du Nord" repris ci-dessous.

"Jean-Michel Charpentier résume très bien dans cet article, la problématique des goélands urbains. Il est important pour stabiliser dans un premier temps et tenter d'enrayer le phénomène des goélands qui se reproduisent dans nos villes, de régler de manière stricte ce qui contribue à favoriser ces comportements. En ce qui concerne Calais, les ordures ménagères déposées dans des sacs sur les trottoirs et le nourrissage (volontaire ou non) quai Delpierre au niveau des aubettes des pêcheurs restent les principales causes de ce problème. Vous trouverez des articles à ce sujet dans la rubrique "goélands urbains"."



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