29 mai 2009

La page du Goéland marin est maintenant tournée...

La page du Goéland marin est maintenant tournée. Cependant la mort de l'un des deux oiseaux du grand éboulis, celle d'une vingtaine de Goélands argentés, d'un Goéland brun, d'un Choucas des tours et l'observation de deux Goélands argentés agonisant, nous a donné l'envie d'essayer d'en connaître les raisons.
La prédation, nous n'y croyons plus. En revanche, Denis Tirmarche nous a mis sur la piste du botulisme. En voici une rapide présentation.

"Botulisme...

La bactérie, ennemie invisible.
Le botulisme est une intoxication alimentaire causée par une bactérie anaérobe (se développant dans les milieux pauvres en oxygène), Clostridium botulinum, qui produit une toxine qui provoque la mort par paralysie. La maladie se propage entre autres par l'intermédiaire de la nourriture contaminée par cette toxine.
Les oiseaux contaminés ont des difficultés à se mouvoir et présentent une paralysie progressive des pattes, des ailes et du cou. La mort survient ensuite rapidement par paralysie du système respiratoire ou noyade des oiseaux. La décomposition des dépouilles d'oiseaux ayant été contaminés par la toxine provoque ensuite une contamination en chaîne, notamment des oiseaux qui s'alimentent d'asticots qui se développent sur les cadavres ou des charognes elles-mêmes. Un seul asticot contient assez de cette toxine pour provoquer la mort d'un Canard colvert.
Que faire contre le botulisme ?
Les animaux morts doivent être acheminés par les autorités ou associations compétentes vers un centre crématoire où ils seront incinérés. Lorsqu'ils sont encore vivants, ils doivent être évacués rapidement vers des centres de revalidation où ils recevront des soins adaptés, notamment un sérum de l'Institut Pasteur."

L'antenne de l'Institut Pasteur de Lille située à Gravelines a été contactée mais ne travaille pas dans ce domaine. Néanmoins, l'information a été transmise à l'I.P. de Lille.
Voici la réponse qui nous a été faite par Régis Delesmont, Chef de laboratoire de l'I.P.L., laboratoire littoral :
"Je ne travaille pas sur ce sujet mais transmet votre mail à mes collègues de Lille. Avez-vous contacté la D.S.V. qui, d'après mes souvenirs, a traité des cas semblables en Baie de Canche il y a quelques années."
Comme nous le conseil Monsieur Delesmont et dans l'attente d'une éventuelle réponse de l'I.P.L., nous contacterons la D.D.S.V. (Direction Départementale des Services Vétérinaires) mardi prochain.
Voici donc une hypothèse qui pourrait répondre à nos questions concernant la mortalité importante constatée sur le grand éboulis, depuis le début du suivi de la reproduction des oiseaux marins nicheurs (2006).
A suivre...
Concernant les Tridacs, des accouplements ainsi que des transports de matériaux étaient encore observés à l'occasion de cette sortie.
Un nouveau comptage des N.A.O. chez les Tridacs du secteur A a été effectué (Cf article du 19/05/2009).
A1 : 1 N.A.O. (1 le 19/05/2009)
A2 : 6 N.A.O. (2 le 19/05/2009)
A3 : 38 N.A.O. (33 le 19/05/2009)
A4 : 12 N.A.O. (9 le 19/05/2009)
Il faudra encore attendre un peu pour effectuer le comptage de la totalité des N.A.O. pour cause de travaux en cours !!!

7 commentaires:

  1. Je n'ai jamais vu un goéland argenté atteint de botulisme cracher du sang !
    A écarter à mon avis.

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  2. Il y avait un argenté mourrant ce matin.
    Il ne faut peut-être pas écarter la piste de l'empoisonnement.
    Deux goélands argentés trouvés morts avaient craché du sang.
    Mystère et boule de gomme.

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  3. Dans l'attente d'une réponse de la DDSV et de l'IPL, nous n'écarterons aucune hypothèse, y compris celle du botulisme tant que des analyses n'auront pas été effectuées.

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  4. Bonjour
    La LPA a reçu une dizaine de Goélands argentés empoisonnés par botulisme cette semaine.

    A bientôt
    Denis Tirmarche

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  5. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  6. Bonsoir Céline et Philippe
    De retour sur Lille, j'ai consulté votre blog...
    Je ne sais pas si cela vous consolera mais je peux vous dire que les deux autres couples de Goélands marins que je connais sur notre secteur côtier se portent bien :
    A Oye-Plage : 1 couple de Goé marin avec 1 à 2 poussins de 8 jours environ
    et à Boulogne/mer : 1 couple de Goé marin 3 poussins de 10 jours environ
    Amitiés
    Pierre Camberlein

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  7. Voici la réponse faite par Monsieur Delattre de l'Institut Pasteur de Lille :
    "Bonjour,
    Je n'ai pas de piste toute faite...! Comme je ne connais pas de décharge publique ouverte dans ce secteur, je penche plus pour une toxi-infection par les oiseaux qui mangent les cadavres... L'élimination de ceux-ci devrait ralentir le phénomène, mais ils ne sont pas forcément accessibles !
    Etant généralement basé à Tardinghen le week-end, je veux bien y aller voir un samedi après-midi.
    A votre disposition,"

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